Bonjour,
 
J’ai  eu une conversation houleuse avec une collègue qui a du mal à comprendre que l’on souhaite, moi 
et la direction de l'école une action ferme contre les parents d’un enfant en dérive totale de comportement.
Alors de quoi s’agit- il ?
L’enfant en question est en classe de « cliss » il ne parle que très peu français il s’agit surtout d’insultes très
probablement entendu dans l’environnement familial. Il a 10 ans. L’année dernière ses parents ont été absents du
domicile et de la France pendant 8 mois. Il fut inscrit avec 4 faux n° de téléphone. Ses parents ont été convoqués 
durant la période scolaire 2005/2006 18 fois sans jamais êtres présents. En janvier cet enfant est venu à l’école 
sans manteau et sans chaussettes (nous avons dû pourvoir à cela avec des vêtements que les parents nous apportent 
en début d’année).
 
Voici en détail les actes de cet enfant contre ses camarades : 
Avec un autre enfant de cliss qui n’est plus là cette année le sport à la mode était de baisser le pantalon des petites filles 
de cp et ce1  des doigts d’honneurs à tout bout de champs envers tout le monde y compris les adultes, des insultes très
précise :
Enculé de ta mère, sales races pédé, je t’encule par la c… etc. Désolé d’être aussi précis mais l’explication doit 
être complète et précise afin que vous qui lisez ce contenu compreniez que nous animateurs avons atteint toutes  
les limites en matière d’errance éducative mais aussi de laxisme du gouvernement en ce qui concerne sa politique 
de la famille.
 
Je continue, des croches pieds dès que nous avons le dos tourné, il mange et se sert avec ses mains à la cantine imaginez 
la purée avec 2 mains qui brassent dans le plat! Des crachas, ajoutez à cela une hygiène déplorable avec des ongles 
noirs, des vêtements tellement tachés parfois que s’en est hallucinant et une odeur d’excréments qui fait que nous 
devons l’isoler car aucun enfant ne veut déjeuner avec lui.
 
Et ce n’est pas fini, le plus grave est à venir !
Depuis environs 2 semaines, cet enfant s’en prend à 3 autres (marine, Camille et pauline) avec l’aide d’un de ses 
camarades de classe dont le sport sont les activités dans les toilettes autres que ceux  pour lesquels ces lieux 
sont destinés et si possible  chez les filles.
Depuis donc plusieurs jours, marine ne mange plus, se plein de mal au ventre et à la nausée.
La situation à pris une tournure particulièrement inquiétante mardi dernier ou elle s’est accrochée à mon bras au
point que j’aidû rester avec elle pratiquement tout le repas. J’ai pris sa température :
39%5. Nous avons appelé sa maman qui est venu 30 minutes plus tard. Le lendemain nous apprendrons qu’elle a fait une
occlusion intestinale avec comme déclencheur un stress important (c’est le pédiatre qui le dit).
Depuis, nous avons tout le mal du monde pour lui faire avaler quelque chose, elle a le cœur au bord des larmes 
constamment avec Camille. Nous avons  isolé l’enfant responsable.
Sans aucune autres possibilité pour nous, notre hiérarchie ayant oublié d’en être une !
 
Après une conversation avec la directrice de l’école, nous apprenons qu’elle est elle aussi en mal de solutions, 
qu’elle va demander la convocation des parents par le conseil d’éducation.
Le papa m’a appelé chez moi, et aujourd’hui la maman de marine nous a appelée à l’école. La maman de Pauline 
que cet enfant harcèle nous a dit que celle-ci ne voulait plus venir à l’école. Voici donc le désaccord avec cette 
animatrice, cette nouvelle version de pseudo intervenante sans volonté et surtout sans vocation :
elle trouve que la décision est extrême. Qu’en pensez-vous vous ? Est-ce qu’un enfant en errance doit continuer 
comme cela ? Est ce que les géniteurs car pour moi, ils ne sont pas des parents doivent continuer comme cela ?
Devons nous donner la priorité de traitement à un enfant par rapport à toute une école ? 
Devons-nous  continuer à accepter ces exactions avec nos petits moyens, moyens tellement ridicules que 
nous savons qu’ils sont inefficaces? 
 
En tant qu’adulte dont l’obligation est la sécurité physique et morale des enfants, devons-nous  accepter
que l’année scolaire et la santé morale des enfants dont nous avons la charge soient gâchées ?
Devons-nous  accepter de voir chaque jour, un enfant en mal de tout, continuer ce comportement ?
Sachant que tout à déjà été tenté  de notre côté?
 
Même s’il va sans doute souffrir d’être séparé de ses parents, et encore, cela n’est pas certain, ne 
devons-nous pas tenter le conseil d’éducation au risque même donc qu’il soit placé ?
J’ai été élevé par la dass, à une époque où c’était très dur. Je serais mort aujourd’hui si elle ne m’avait 
pas retiré de chez mes géniteurs. J’ai souffert, c’est vrais mais aujourd’hui je suis en pleine santé, j’ai un bon 
travail car mes formations m’ont été offertes J’ai souffert c’est vrais, beaucoup plus qu’a mon tours mais je n’ai 
pas mal tourné, mes camarades ne m’ont pas détestés à l’école, je n’en ai pas de mauvais souvenirs.
Alors oui, j’ai souffert, croyez-moi mais bien moins qui si j’étais resté chez eux, 
je serais fortement handicapé, moralement, physique et ou c’est plutôt ce que je pense je serais mort !
La vie sur terre n’est pas le paradis, ça ce saurait sinon ! 
 
Il reste de notre devoir de choisir pour certains enfants entre souffrir un peu beaucoup, ou à vie, mal nutrit,
 mal aimé de tous avec au final aucun buts ni espoirs dans la vie une fois adulte.
Sous prétexte que cet enfant va souffrir d’être peut-être retiré de chez  ses parents qui ont mentis en l’inscrivant, 
qui ne sont jamais venu à aucune invitation du périscolaire et aucune convocation de l’école, qui n’ont réglé 
aucune  assurance scolaire ce qui fait qu’il ne participe à aucunes activités extérieures, qui se permettent de 
l’envoyer sans chaussettes et sans manteau en janvier, nous devrions le laisser souffrir chaque jour et faire 
souffrir d’autres enfants ?
Allons, soyons sérieux !
 
Une autre chose qui fait que je réagir ici :
Cette animatrice en est au stade de l’apprentissage de l’environnement, elle n’a pas de formation et une 
expérience qui débute, 2 ou 3 années sur « le temps du midi »  (2 heures par jour) c’est bien peu ! 
Nul envie de minimiser ses qualités, mais lorsque je l’entend me dire que je ne sais pas ce
qu’il en est de sa situation, et malheureusement, nous constatons animateurs que tous ces "intervenants" dans
leur grand majorité ont le pire des défauts: celui de parler très vite, trop vite et de réfléchir après, pour
certains. Je suis sévère? 
Oui probablement mais il faut également dire que cet état de fait deviens un fléau,
aujourd'hui on sait tout ont dit tout et on ne respecte pas grand chose. Hors il s'agit des enfants, notre devenir
permettez-moi de vous en dire un peu plus sur moi voulez-vous ?
 
J’ai mis en place un programme d’alphabétisation pour adultes à Draveil avec une action au collège pour 
des enfants de 6 ème. Ce programme s’il ne m’a rien apporté matériellement  a été financé notamment par le 
« fasild » à auteur de 200.000 euros. J’ai tout réalisé, des feuillets de cours visuels au programme. Je suis 
dans l’animation depuis 24 ans avec un équivalent de moniteur/éducateur. Actuellement je suis en
validation du « beatep » et je prépare un mémoire pour le  "defa. "
Je rappel que j’ai été élevé par la dass qui se nommait à l’époque, « assistance publique »
Alors, sans dire que j’ai la science infuse, peut-être pouvons dire que je sais de quoi je parle lorsque 
j’affirme qu’il vaux mieux souffrir un peu pour un enfant plutôt que continuer à souffrir inutilement sans
espoir d’amélioration de sa situation. Assurément nous n’avons que ces deux options :
 
Faire souffrir un peu cet enfant mais lui permettre de grandir dans un cercle plus  serein, où il pourra 
manger normalement, être habillé normalement...  Ou bien  laisser perdurer une situation qui touche
trop d’enfants et dont les conséquences sont déjà dramatiques. 
Il n’est plus temps de fermer les yeux, tous ces géniteurs et en particulier les siens sont pour moi criminels, 
ils ont de la chance de ne pas m’avoir en face d’eux sur une décision  de déchéance des droits parentaux.
Car je ne supporte pas qu’un enfant souffre comme cela, au point de rejeter toute sa violence sur les
autres, la petite souffrance qu’il aurait en quittant cet environnement déliquescent n’est en vérité que peu
de chose face à sa souffrance quotidienne.
 
L’animation n’en peut plus ! 
Je parle ici des 30% de personnel d’animation municipal non titulaire à vie !
 
Avec toute mon attention pour les enfants qui me sont confiés, sans discriminations, aucunes.
J.Loudwicg
 
Je pesté à l'époque de ces lignes contre l'erreur de recrutement massif qui se faisait et qui se fait toujours dans les villes.
Les mairies recrutent des gens sans volontés, sans compétences "juste pour devenir fonctionnaire" Hélas maintenant c'est 
pire car avec la discrimination positives "loi odieuse" le personnel est de plus en plus issus de l'immigration et très souvent
presque analphabête, méconnaissant les règles, parfois malhonnète. Ce qui dailleurs joue contre les animateurs issus de
l'immigration que l'on met dans le même sac au moindre problème.

 

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